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« I'm thinking so I am. »; Elliot Lawgrims || Terminé. |
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Sujet: « I'm thinking so I am. »; Elliot Lawgrims || Terminé. Ven 16 Oct - 19:20 |
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| Elliot James Lawgrimes • ÂGE DU PERSONNAGE - 28 ans • DATE ET LIEU DE NAISSANCE - 29 Décembre 1981, New York, Etat de New York, USA. • MÉTIERS ET/OU ÉTUDES - Scénariste • CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR - James McAvoy • GROUPE - "full cast and crew" |
avis sur la série : Je pense... que c'est une bonne série! En toute modestie, les scripts me viennent d'eux-même. J'imagine un scénario, et ma plume se met en marche. Des histoires farfelues, romantiques ou dramatiques, j'aime cet amas de sentiments qui fait tout le suspens et toute la beauté de Roadtrip.
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Dernière édition par Elliot J. Lawgrimes le Mar 27 Oct - 15:03, édité 5 fois |
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Elliot J. Lawgrimes
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Sujet: Re: « I'm thinking so I am. »; Elliot Lawgrims || Terminé. Ven 16 Oct - 19:21 |
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Les mots que l’on n’a pas dits sont les fleurs du silence Pensez-vous que votre vie soit assez digne pour être éternellement revécue ? Aristote n’était qu’un idiot lorsque l’idée même d’un éternel retour lui traversa l’esprit. Certains acquiesceront, fiers de ce qu’ils sont devenus et de la vie qu’ils mènent. Et d’autres, bien malheureux, refuseront catégoriquement. Dieu ne leurs a pas donné le choix, leurs vies étaient tracées d’avance. Ils sont formels : ils jurent sur leurs propres vies que jamais, je dis bien jamais, ils ne laisseront Dieu jouir de leur malheur. Même inconscients de revivre chaque seconde d’une vie futile, ce serait une réelle atrocité pour des esprits libres et innocents que de les soumettre à une telle épreuve. Défiez Dieu, ne le laissez pas vous dominer, remettez-vous en aux mains de la fortune. Le bonheur est accessible à tous, même aux plus misérables d’entre nous. Novembre 1993, il faisait froid dans ce petit appartement délabré. Une silhouette mouvante se contorsionnait dans son lit, à la recherche d’un peu de chaleur humaine. Ses muscles se contractaient, ses poils se hérissaient. Des petits points roses se dessinaient sur une peau blême, rendant cet enfant irréel. Sur la table de chevet, un réveil Batman se déclencha. D’un furieux bon, la silhouette se redressa machinalement, manquant de peu de se fracasser la tête contre la poutre bringuebalant le surplombant. Il s’appelait Elliot Lawgrimes, et pour lui, une journée normale débutait dès quatre heures et demi du matin. Le garçon âgé d’une douzaine d’années à peine se frotta avec insistance les paupières encore lourdes de fatigue. Déjà il appréhendait ce qui allait suivre. Les temps étaient durs pour lui, son esprit n’était qu’un amoncellement d’idées noires qu’il brassait perpétuellement. Entrant inconsciemment dans la cuisine, l’amas de cadavres de bouteilles de Vodka sur la table centrale ne l’interpella point. Il fit chauffer de l’eau, sa main tremblante allumant difficilement le gaz. Ses mains étaient longues et crochues, ses doigts couverts de pansements multicolores. Certains étaient imprimés de petits dessins fantaisistes, et sur d’autres on remarquait des lettres inscrites au feutre noir. L’écriture était trop fébrile pour qu’un mot soit lisible. Il se servit un bol de céréales au chocolat achetés la veille, et l’engloutit comme s’il n’avait point mangé depuis des semaines. Versant mécaniquement une bonne demi-douzaine de cuillères de Ricoré dans son eau brûlante, son café en devint imbuvable. Si nous ne le connaissions pas, il nous serait facile de croire que ce gamin était autiste. Les minutes défilaient mais il ne semblait pas en tenir compte, et pourtant comme par miracle à cinq heures et quart précise il se trouva au point de rencontre habituel. A ses pieds statiques, une pile de journaux le lorgnait. Ses bras pendaient le long de son corps maigre, il semblait totalement vidé de son énergie. D’un mouvement las, il empoigna le paquet et se mit en route avec paresse jusqu’à un petit coin de rue lugubre et encore calme pour un lundi matin. Une femme lui tendit un café, de la monnaie et attrapa un journal. Ils s’échangèrent un sourire, puis elle disparu à l’angle de l’avenue. Il ne savait rien d’elle et l’avait surnommé ‘la dame au café’. Elle lui achetait le journal chaque matin et lui offrait un petit gobelet d’un délicieux café brûlant. Ils ne se parlaient jamais, mais c’était le seul moment de sa journée qu’il appréciait. Une fois, il s’était tellement inquiété de ne pas la voir venir qu’il avait passé une heure de plus à vendre ses journaux ; l’attente porta ses fruits. Sept heures trente, son service se termine. Son salaire étant de un dollar par journal vendu, il gagna quarante cinq dollars, assez pour faire les courses des trois jours à venir. Il quitta son QG, passa aux bureaux du journal et empocha son salaire, puis hésitant il emprunta les petites ruelles de New York pour rejoindre le collège. « Elliot Lawgrimes, Mrs Rutherford vous attend au secrétariat. C’est urgent. » Les conjectures volaient à demis mots dans la salle de classe. Encerclé de rires étouffés et de regards inquisiteurs, le gosse sentait le sang lui monter aux joues à une vitesse fulgurante. Il avait chaud, les moqueries le rendaient fébrile. Les yeux fixés sur ses chaussures, il sortit de classe. Humilié. Ces convocations étaient régulières, il savait à quoi s’attendre. Tout d’abord, il devrait patienter une dizaine de minutes dans la salle d’attente, puis Madame Rutherford viendrait le chercher. De son regard infantile, elle lui expliquerait que ses parents eussent appelé. Le soir, il devrait dépenser pratiquement un quart des gains de la matinée pour rentrer chez lui. Ils ne pouvaient pas payer le bus scolaire ; ils n’avaient pas de voiture, pas de temps ni d’amour pour leur progéniture. Négligemment assis sur la chaise en osier de la petite salle d’attente, Elliot se tripotait les doigts, les faisant craquer un par un. Une jeune fille à ses côtés mâchait un chewing-gum, et à eux deux ils faisaient un bouquant pas possible. Une grande femme âgée d’une cinquantaine d’années apparu sur le seuil de la porte et désigna Elliot du regard. Il se leva, soupirant, fatigué de constamment revivre les mêmes journées. « Elly, l’hôpital vient d’appeler. Je ne vais pas passer par quatre chemins car je sais que tu es un garçon intelligent et fort. Ta mère a eu un accident il y a quelques heures. D’après ce que l’infirmière m’a dit, elle aurait chuté dans les escaliers de ton immeuble… Elle… Elle est longuement restée inconsciente. Ses médecins ont découvert un traumatisme crânien, elle… elle y a succombé. » Son regard était vide de toute émotion, intriguant. A l’annonce du décès de sa mère, sa seule réaction fut ses doigts se recroquevillant sur eux-mêmes. Il fit un signe de la tête par politesse, recula silencieusement sa chaise et quitta le bureau de la secrétaire. Errant dans les couloirs, le gosse venait de quitter la réalité. Depuis toujours il avait été seul au monde, personne pour l’écouter, personne pour lui parler. Pour lui, sa mère ne l’était pas. Il s’était toujours imaginé comme un enfant adopté, dont la famille se cacherait en France, dans une petite villa de Provence. Tout à coup, la possibilité d’une nouvelle vie s’offrait à lui. Dieu en qui il n’avait plus foi depuis fort longtemps venait de commettre un crime louable à ses yeux. Etait-il heureux de sa mort ? Pas exactement, il était à dire vrai soulagé de celle-ci. Il se sentait comme otage avec cette femme aigrie qui ne lui adressait point la parole. Il n’était pas sa raison de vivre, mais son moyen de survivre. Ils ne se voyaient jamais, mais lorsqu’ils en avaient l’occasion, elle se contentait de lui donner quelques dollars et de l’envoyer à la superette du coin acheter des bouteilles de Vodka. Elliot retourna en classe sous les yeux ahuris de ses camarades et de son professeur. Il rangea avec sereinement ses affaires et quitta définitivement la salle. Il marcha dix minutes pour rejoindre la station de métro la plus proche. Le voyage en dura quinze. Une fois de retour dans le Queens, il traversa ruelles et avenus pendant une grosse demi-heure, sans même trop savoir où il allait. Lorsque enfin il tomba sur son immeuble, ses membres se bloquèrent, son cœur s’arrêta de battre. Etrangement le gris sale du bâtiment se transforma en un rose délicieux. Il resta bouche bée devant l’œuvre de son inconscient traumatisé. Freud dirait que le fait de refoulé l’idée même d’être attristé par la mort de sa mère, engendrait des névroses fantaisistes chez le jeune garçon. Guidé par son instinct il entra dans l’immeuble, et n’hésita point à passer sur le lieu du crime. Il frappa fermement du pied chaque marche de l’escalier comme s’il piétinait le corps inerte de sa défunte mère. Arrivé devant la porte de son appartement, il hésita quelques instants à y entrer. Il ne voulait pas affronter son père. A coup sûr, il aurait avalé plus de trois bouteilles de Vodka et serait devenu violent. Il aurait rejeté la faute sur son fils et ce dernier n’aurait su que faire ni que dire. Il frappa, personne ne répondit. Il entra, marcha à pas de loup jusqu’à sa chambre et sonda les environs. Personne. Il s’installa à son bureau, sortit une feuille de papier et comme si sa main fonctionnait seule, il se mit à écrire. Ses premiers mots furent « Les mots que l’ont n’a pas dits sont les fleurs du silence. » A l'aube d'une nouvelle ère, votre esprit se tord dans tous les sens, cherche une solution qui n'a pas lieu d'être. On se croit gagnant alors qu'on est perdant. Il s’appelle Elliot et a à peine douze ans. Pour survivre dans sa ville natale, il vend chaque matin des journaux, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente. Hier, sa mère est morte. Aujourd’hui, il signe le début d’une longue déchéance.
Dernière édition par Elliot J. Lawgrimes le Sam 24 Oct - 7:48, édité 10 fois |
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Elliot J. Lawgrimes
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Sujet: Re: « I'm thinking so I am. »; Elliot Lawgrims || Terminé. Lun 19 Oct - 19:59 |
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Dernière édition par Elliot J. Lawgrimes le Sam 24 Oct - 8:32, édité 1 fois |
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Elliot J. Lawgrimes
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Sujet: Re: « I'm thinking so I am. »; Elliot Lawgrims || Terminé. Lun 19 Oct - 20:30 |
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Bienvenuue (: Bon choix de perso *o* |
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Bethany T. Milsworth
emploi ou/et études : like audrey.h & marylin.m : an actress
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Sujet: Re: « I'm thinking so I am. »; Elliot Lawgrims || Terminé. Sam 24 Oct - 8:34 |
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Voilà! Je ne suis absolument pas convaincue de mon récit x). Mais bon, ce n'est jamais facile de raconter à la fois l'histoire de son personnage et d'essayer au mieux de faire ressortir ses traits de caractère . J'espère néanmoins que vous aimerez, tout en sachant que mes RP son en général mieux écrits et plus riches. |
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Elliot J. Lawgrimes
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Sujet: Re: « I'm thinking so I am. »; Elliot Lawgrims || Terminé. Dim 25 Oct - 21:06 |
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ELLIOOOOOT (forcément, c'est l'un des seuls amis de Janis alors c'est la fête du slip ) Bienvenue ! (: |
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janis a. gilsworth
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Sujet: Re: « I'm thinking so I am. »; Elliot Lawgrims || Terminé. Mar 27 Oct - 15:03 |
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Merci! On se fera un topic quand je serais validée, ok? |
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Elliot J. Lawgrimes
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Sujet: Re: « I'm thinking so I am. »; Elliot Lawgrims || Terminé. Mar 27 Oct - 15:18 |
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Yep, avec plaisir (: |
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janis a. gilsworth
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Sujet: Re: « I'm thinking so I am. »; Elliot Lawgrims || Terminé. |
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« I'm thinking so I am. »; Elliot Lawgrims || Terminé. |
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